A Single Man.Voilà un film que je ne suis sans doute pas prête d'oublier. Au départ, j'entends parler de ce film en parcourant un article sur Colin Firth. Vu que j'aime beaucoup cet acteur, je regarde la bande-annonce et vais le voir quelques jours plus tard. Et là, je suis littéralement scotchée à mon fauteuil à la fin du film. Je ne sais pas par quoi commencer. Déjà, si moi j'ai adoré, ce n'est pas le cas de tout le monde : j'ai l'impression qu'il y a deux cas de figure : ceux qui ont trouvé ça superbe, et ceux qui ont trouvé ça d'un ennui mortel... C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose du point de vue de l'action.
C'est l'histoire de George Falconer, la cinquantaine, prof à l'université. L'histoire de cet homme qui a tout perdu quelques mois auparavant avec l'accident mortel de son compagnon. Jim.On le suit tout au long d'une journée de sa vie. Depuis son réveil jusqu'à son coucher. Sa vie d'homme seul chez lui, mais aussi à l'université. Des relations qu'il entretient avec les autres, avec une de ses amies (Julianne Moore), qui voudrait être plus que ça pour lui, avec ses voisins qui représentent la famille américaine idéale des années 60. Mais aussi avec un de ses étudiants, Kenny, qui recherche un contact et qui va faire réfléchir George sur lui, sur les autres, sur son passé et sur son avenir. Son passé dans lequel nous plongeons, dans lequel nous voyons tous les moments de bonheur passés en compagnie de Jim.
Ce film magnifique le doit en grande partie à une distribution de qualité (d'ailleurs Colin Firth a obtenu le prix d'interprétation masculine à Venise 2009). Le réalisateur n'y est pas pour rien non plus dans cette réussite. Tom Ford, dont c'est le premier film en temps que réalisateur, nous livre quelque chose de très esthétique, avec une vraie recherche dans les effets donnés à voir. Une utilisation du noir et blanc pour certains flash-backs, mais surtout un effet de mise en valeur par un rehaussement de la lumière à chaque fois que le personnage principal se trouve en compagnie de quelqu'un. Quand il est tout seul, l'image est traitée de manière sombre, et dès que quequ'un d'autre est avec lui, l'image s'éclaire. Et pour couronner le tout, une musique à la fois planante et poignante. Du grand art.
Ce film magnifique le doit en grande partie à une distribution de qualité (d'ailleurs Colin Firth a obtenu le prix d'interprétation masculine à Venise 2009). Le réalisateur n'y est pas pour rien non plus dans cette réussite. Tom Ford, dont c'est le premier film en temps que réalisateur, nous livre quelque chose de très esthétique, avec une vraie recherche dans les effets donnés à voir. Une utilisation du noir et blanc pour certains flash-backs, mais surtout un effet de mise en valeur par un rehaussement de la lumière à chaque fois que le personnage principal se trouve en compagnie de quelqu'un. Quand il est tout seul, l'image est traitée de manière sombre, et dès que quequ'un d'autre est avec lui, l'image s'éclaire. Et pour couronner le tout, une musique à la fois planante et poignante. Du grand art.