dimanche 27 février 2011

Barracuda ; tome I : Esclaves

En couverture, le visage tailladé de cicatrices de Blackdog, le capitaine du navire Barracuda.
Avouez que ce dessin attire, qu'il donne envie d'en voir plus...



Dans cette BD, ne vous attendez pas à découvrir un pirate qui devient squelettique au clair de lune ou qui navigue vers la fin du monde... On y trouve des personnages mystérieux certes, mais toujours criant d'une cruelle vérité. Le travail sur les regards nous informe vite sur le vécu des protagonistes, leur haine, leurs hésitations, leur peur, leurs envies... Une rengaine résonne :
"Pas de Pitié.
Pour personne.
Jamais."

Au cours de l'histoire, nous suivons trois adolescents qui ne transgressent pas cette règle, même lorsqu'eux-même sont les victimes. Il y a d'abord Rafy, le fils de Blackdog, plus sanguinaire que son paternel, qui nous fascine par son assurance et sa maturité précoce. Puis il y a Emilio, embarqué sans trop savoir comment dans cette histoire, qui s'en sortira en se faisant passer pour une femme. Et Maria, descendante d'une grande lignée espagnole, et livrée comme esclave au pire des brigands de l'île de Puerto Blanco.
Le sang coule, les intrigues prolifèrent, l'atmosphère nous enivre... Atmosphère terrestre d'ailleurs, et non maritime, car la quasi totalité de l'histoire se déroule à Puerto Blanco, qui n'a de blanc que le nom... 

Ce premier tome donne une envie irrépressible de passer à l'abordage des deux suivants (non encore parus) !
Amis pirates, cette BD est pour vous.

jeudi 24 février 2011

Pure Morning.


Où commence la laideur et où s'arrête la beauté ? La famélique ligne qui sépare ces deux notions semble se rompre sous le poids des mots. La mode, futile pour les uns, miraculeuse pour les autres, réduit en cendres les concepts du beau et du laid. Car s'il est sûr que la mode est parfois copie, il n'en reste pas moins qu'elle permet à chacun d'exprimer ses envies profondes, souvent brimées par une société emprisonnée dans des carcans.
Ainsi, portons du jaune avec du orange, des pois et des rayures, du noir si l'envie nous en prend, sans jamais laisser notre créativité molestée par les qu'en-dira-t-on.

mercredi 23 février 2011

Black Swan, de Darren Aronofsky


... Fantastique. Il y a des films comme ça, on est tellement scotchés qu'on reste jusqu'à la fin du générique. C'est le cas pour Black Swan. Natalie Portman est sublime dans ce rôle d'une danseuse étoile qui a décroché le rôle de la reine des cygnes pour Le Lac des Cygnes, ballet de Tchaikovsky. Un double rôle, puisqu'il le challenge, ça va être de danser à la fois le cygne blanc (facile, pour elle...) mais aussi le cygne noir... Et c'est là que ça coince. Parce que ça va demander à Nina une sacrée force, une sacrée résistance, de réussir la performance.

Nina, c'est le genre de fille qui recherche la perfection, qui veut tout contrôler quand elle danse, et là, pas de chance, on lui demande de se laisser aller, de séduire le public, bref, des choses qu'elle ne sait pas faire... Tout au long de Black Swan, on se demande donc si Nina et sa fragilité vont réussir à danser le cygne noir. On la voit sombrer peu à peu, emportée par son double maléfique, qui la harcèle, qui prend peu à peu possession d'elle. On ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est une vision, une hallucination, un fantasme... Et c'est assez déroutant. D'ailleurs j'ai parlé avec des gens qui l'ont vu, et on ne s'est toujours pas mis d'accord sur les scènes qu'on pense être réelles et celles qu'on pense être le fruit de son imagination... Et puis ça fait un peu peur, aussi. Franchement le coup des orteils collés, des doigts en sang ou des plumes de cygne qui lui poussent dans le dos... De la tension, de la pression, voilà ce que je dirais pour résumer.

Natalie Portman, qui avait été choisie par Darren Aronofsky depuis 10 ans pour ce rôle, a entièrement dansé toutes les scènes, sans aucune doublure. En plus d'une performance de comédienne qu'il faut saluer, sa performance de danseuse est le fruit d'heure et d'heures d'entraînement, et ça il faut aussi l'applaudir. En tous cas rien à voir avec Sex Friends, aussi à l'affiche, dans lequel elle joue également ! Et puis il n'y a pas qu'elle : les autres acteurs sont tout aussi plus que bons. Vincent Cassel en directeur de l'Opéra, Barbara Hershey dans celui de la mère de Nina, mère étouffante parfois inquiétante, mais aussi Winona Rider en danseuse juste retraitée "de force" à 45 ans, et surtout Mila Kuntis, en rivale de Nina pour le rôle de la reine des cygnes, qui la hante et l'attire... Tous époustouflants.

Et vous, désormais, est-ce que comme Natalie Portman vous serez inquiet à tout moment du jour et de la nuit parce que vous aurez peur que quelque chose ou quelqu'un ne vous suive ou ne veuille vous contrôler ?


Sex Friends, d'Ivan Reitman


Sex Friends, c'est la comédie romantique qu'on peut voir en ce moment au cinéma. Et comme j'adore les comédies romantiques... Et celle-ci m'a agréablement surprise. On est d'accord, c'est absolument pas un film génial, qu'il faut avoir vu dans sa vie, mais on passe quand même un super moment !

Ce que j'ai trouvé pas mal dans ce film, c'est que tout en suivant le schéma supra classique de la comédie romantique -c'est à dire la rencontre, la période heureuse où on est ensemble, la rupture et la happy end-, la comédie romantique de base, elle s'appelle pas Sex Friends, déjà ! Une histoire où les deux héros ne se voient que pour coucher, c'est pas très romantique... Pas de j'te tiens la main, de "Chéri", de câlins, de sortie en amoureux... Jamais dans une comédie romantique genre Coup de Foudre à Notting Hill, on aurait entendu autant de vocabulaire si peu châtié... Mais bon, à la fin, finalement, on revient au schéma classique. Sinon l'histoire en elle même est assez sympa, Natalie Portman et Ashton Kutcher sont pas mal dans leurs rôles, il y a des passages vraiment marrants, et puis on a un personnage secondaire bien trouvé, l'ex d'Ashton Kutcher, qui sort avec le père de celui-ci, et qui sort de ces trucs...

Un film pour celles et ceux qui ont envie de se détendre !

samedi 19 février 2011

Rencontre avec C. Fortier et B. Bouton - Braise

Tucky, Tea Time et Loony Ch@rlotte de Kulturrama ont été au festival international de la BD 2011, et ont réalisé pour l'occasion deux vidéos rien que pour vous ! Sympa, non ? :-)
Ici, nous avons interviewés Cédric Fortier et Bertrand Bouton, dessinateur et scénariste de la BD Braise !






En savoir plus sur Braise :


Le tome I commence avec deux orphelins, Janus le grand frère, et Prune la petite soeur. Comme si la vie n'était pas assez cruelle avec eux, Janus devient aveugle... Apparaît alors Braise, qui d'une musique envoûtante fait sortir les enfants de l'orphelinat au milieu de la nuit... "Un souffle et je m'embrase pour réchauffer vos petits coeurs perdus. Je suis Braise. Et je vous emmène." 
Ce chat hypocrite, vaniteux, à la conscience pas très propre, mais qu'on ne peut s'empêcher de trouver attachant, les conduit donc dans un pays merveilleux avec manèges et bonbons à profusion, où une reine les attend afin d'être leur maman...
Le scénario est alléchant n'est-ce pas ? A vous, donc, de découvrir la suite. Ce récit cruel est ponctué de scènes drôles et de dialogues "gigachimérifiques", et les personnages sont amusants et attachants. Il y a par exemple la jolie Marie dans le tome II, muette, mais accompagnée d'une tasse qui parle, avec un petit défffaut de prononfiafion cependant... Et l'extraordinaire Martial qui se prend pour le chef de la révolution. Et aussi... Bref, à vous aussi de les découvrir.
Côté dessin, c'est une belle galerie de monstres qui vous attend, et l'univers étrange de cette BD ne serait évidemment rien sans ce trait particulier, sans oublier les couleurs peu naturelles...

A Maman vous aime et Enfants indignes, s'ajoutera un troisième et dernier tome !



dimanche 13 février 2011

Festival international de la BD - Angoulême 2011

Tucky, Tea Time et Loony Ch@rlotte de Kulturrama ont été au festival international de la BD 2011, et ont réalisé pour l'occasion deux vidéos rien que pour vous ! Sympa, non ? :-)

Avec celle-ci, vous pouvez avoir un petit aperçu de ce grand festival !



(article plus détaillé très prochainement !)



samedi 12 février 2011

Contre Toi, de Lola Doillon


Lola Doillon. Sur le moment ça m'a fait un petit peu peur, je dois l'avouer, parce que ma seule expérience de Lola Doillon, c'était Et Toi t'es sur qui, que j'avais trouvé plutôt pas bien... Mais là il y a Kristin Scott Thomas, et rien que ça, ça vaut le détour.

Le film, maintenant. Assez étrange, je dois dire. Le personnage de Kristin Scott Thomas, Anna, est gynécologue. Un jour elle se fait kidnapper par un homme, Yann (Pio Marmaï), qui la tient pour responsable de la mort de sa femme. Le film commence bizarrement : Anna court dans la rue, prend un taxi pour rentrer chez elle, complètement apeurée. On apprend qu'elle a été séquestrée un peu plus tard, quand elle se rend au commissariat pour porter plainte. D'ailleurs, pendant sa détention, elle ne donne pas l'impression d'être si terrifiée que ça : elle garde assez bien son sang-froid, elle n'hésite pas à répondre à son ravisseur... D'autant plus que ce ravisseur, on le comprend assez rapidement, ne serait pas capable de faire du mal à une mouche, il n'est encore qu'un enfant.


Contre Toi c'est un huis-clos. La caméra filme de manière rapprochée les visages des personnages, des visages sur lesquels on peut lire toutes sortes d'émotions, de sentiments naissants entre eux... C'est un peu perturbant, au début, je trouve, parce qu'on est comme Kristin Scott Thomas, on ne sait pas combien de temps passe, quel jour on est, quelle heure il est... On ne peut se repérer que grâce aux repas que Yann lui apporte (et encore...), et au fait qu'Anna se change de temps en temps. Et quand comme moi on aime bien contrôler ce qui se passe, il faut un petit temps d'adaptation ! Mais une fois passé ce cap, on se laisse prendre au jeu, on est subjugués par le jeu des acteurs, et puis le scénario en lui-même est, je trouve, très bon : cette idée d'un film sur les relations qu'une victime peut entretenir avec son bourreau -sentiments contradictoires, comme nous le montrera la fin- c'est pas très courant et j'ai vraiment bien aimé. Et puis Contre Toi c'est surtout l'histoire d'une femme qui aide un homme, qui lui fait affronter la réalité, qui au final l'a fait grandir. Un grand bravo à Lola Doillon.




jeudi 10 février 2011

Jessica Harrison



__Il n'y a rien de plus réjouissant et réussi que de s'emparer d'une tradition, et de la détourner avec autant de cynisme que Jessica Harrison .
__Pour ses dernières créations, l'artiste a choisi de prendre possession d'une bien vieille lubie que les femmes (âgées) gardent sur leurs étagères poussiéreuses : les petites et immondes sculptures en céramique . Un tel niveau de ringardise devient soudain attrayant et moderne lorsque qu'une bien jolie (et kitsh) demoiselle en céramique s'arrache les yeux, s'ouvre le ventre en deux ou porte simplement sa propre tête (ou la moitié) dans ses bras .

__Cette dernière collection de la divine Jessica Harrison nous convainquera à jamais qu'il n'y a aucune honte à posséder un objet aussi désuet, du moment qu'il s'arrache le bras ou le coeur !

mercredi 9 février 2011

Tango Metropolis, un spectacle du Buenos Aires Express Tango et du Daniel Binelli Quintet

Pour ce spectacle de tango d'un genre un peu particulier, 16 argentins. 11 sont danseurs, les 5 autres sont musiciens. Magnifique.


Tango Metropolis
, c'est l'association du tango, danse et musique traditionnelle sud-américaine, à des choses plus récentes, dans la façon de danser, dans celle d'introduire dans la musique des rythmes plus récents... On a donc toujours l'instrument phare du tango, le bandonéon (Daniel Binelli). Accompagné d'une guitare, d'un violon, d'un piano et d'une contrebasse. La musique qui sort de ce quintette, c'est donc de la musique traditionnelle, dans laquelle on reconnaît plein d'influences différentes, de la valse au rock en passant par le jazz...

Et quand les couples de danseurs entrent sur scène, on jubile... Claudio Hoffmann, Pilar Alvarez et Marijo Alvarez ont gagné le pari de dépoussiérer cette danse. Pour les premiers tableaux, les danseurs sont ainsi habillés en jean, survêt ou blouson en cuir. Le tout avec en fond un décor sombre, celui des bas-fonds d'une ville, la nuit. C'est alors une danse forte, puissante, c'est l'espoir de ces personnages marginaux qu'on ressent. Ce qui est assez original, et j'ai trouvé que c'était une bonne idée, c'était de dire que le but c'était pas de faire qu'un spectacle de danse, mais qu'il y aurait des histoires, que ça raconterait quelque chose. On voit donc des scènes dans des lieux complètement différents : dans un café, aux courses, à chaque fois avec une petite dose de théâtre dans la danse. Humour, sensualité, audace, tout y est ! Rien que d'y repenser, ça me donne des frissons...

En somme, très beau spectacle, que je ne saurais que vous recommander... Ils finissent leur tournée française d'ici une petite semaine, mais peut-être que vous aurez la chance d'être où il faut au bon moment ! Toutes les infos, les dates, etc... sur le site du spectacle. Et aussi un petit extrait, histoire de vous faire une petite idée !

mardi 1 février 2011

Retour sur quelques albums de la sélection officielle de cette 38e édition du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême...

Le Festival de la BD d'Angoulême. Rassemblement incontournable pour tout amateur du 9e art. L'occasion pour moi de vous donner mon avis sur des albums de la sélection officielle que j'aurais lus. Autant vous le dire tout de suite, j'en ai lu exactement 5 sur 58 en compétition... Ces 5 plus que d'autres parce qu'ils avaient l'air, à première vue, plutôt bien. D'ailleurs ils étaient plutôt bien, mais le jury n'était pas forcément du même avis, puisqu'aucun de ces 5 albums n'a été primé au festival... Je vais donc essayer de vous les classer dans mon ordre de préférence, même si ça risque d'être parfois un peu dur !

-Coney Island Baby, de Nine Antico. Les histoires de Betty Page et de Linda Lovelace, deux icônes, la première pin-up des années 50, la deuxième star du cinéma porno des années 70. Deux femmes qui sont l'incarnation d'une libération sexuelle, à leur corps consentant. Nine Antico ne prend pas le parti de faire de son livre une simple biographie, elle raconte leurs deux destins à travers la voix de Hugh Hefner, qui dans son manoir Playboy raconte lui même à deux jeunes filles qui voudraient devenir elles aussi des icônes l'histoire de Betty Page et deLinda Lovelace. Cette posture de vieux conteur qu'Antico lui attribue, c'est je trouve particulièrement intéressant. Et le livre, alors qu'on pourrait s'attendre à y trouver pas mal de scènes crues, et bien ne met pas en priorité l'accent dessus, même si elles sont présentes... Il s'attarde plus sur la notion même de l'icône, l'ascencion, la gloire et la chute. Ces deux femmes, qui malgré leur consentement originel, se retrouvent à un certain stade de leur vie comme des victimes. Et quand on est confrontés à un dessin comme celui de Nine Antico, tout dans le trait fin, porté par un magnifique noir et blanc, et bien on est tout simplement devant un ouvrage plein de sensualité, mais surtout plein de sensibilité.


-Cadavre Exquis, de Pénélope Bagieu. Elle commence à bien se faire connaître, cette jeune auteure ! Avec cet ouvrage, elle change un peu de trajectoire, et signe un livre qui raconte l'histoire de Zoé, hôtesse dans des salons (on la voit donc déguisée en gruyère au salon du fromage...), qui n'est pas très heureuse dans sa vie. Un copain plus que douteux, un boulot, avouons-le, particulièrement inintéressant... Sauf qu'elle rencontre Thomas, écrivain, qui vit reclus dans son appart, rideaux fermés toute la journée, sans voir personne mis à part son éditrice. Je ne voudrais rien vous dévoiler de plus de l'intrigue, mais sachez juste que Pénélope Bagieu réussit à allier un propos cynique sur le monde de l'édition et un dessin comme d'habitude assez frais, agréable. Et ce qui est bien, c'est que pour les fans -comme moi !- de ses précédents albums, Ma Vie est tout à fait fascinante et la série des Joséphine, ainsi que de son blog. Et bien dans Cadavre Exquis on le retrouve toujours, cet humour comme on l'aime, associé à un peu plus de sérieux. Réjouissant.


-Trois Christs, de Valérie Mangin, Denis Bajram et Fabrice Neaud. Là c'est le titre qui m'a attirée, parce que voilà, un titre comme ça ça fait BD historique, et que j'aime ça, et puis aussi que Valérie Mangin est la scènatiste, et que Le Dernier Troyen ou Le Fléau des Dieux, c'est juste des BD que j'adore. Là on est toujours dans une optique de vouloir interpréter l'Histoire. Dans le cas présent, celle du Saint Suaire, ce linge qui porterait la marque du visage du Christ. En trois chapitres, l'album se propose de donner trois explications différentes du miracle de cette relique. 1 : Dieu n'existe pas. 2: Dieu existe. 3 : Dieu est radioactif. !! Je ne vous gâche pas le plaisir de découvrir en quoi Dieu serait radioactif, ce qui est plutôt original, mais je voudrais juste dire que j'ai trouvé ça une bonne idée de reprendre des cases dans chacune des parties, comme ça on voit ce qui est commun, ce qui change, etc... Et puis j'ai littéralement fondu pour les couleurs. C'est pastel, c'est clair, en même temps c'est coloré. J'aime.


-L'Art et le Sang, de Benoît Preteseille. Ce livre, c'est l'histoire de Fantamas, qui s'est fixé pour but de détruire l'Art. Après "Le crime est un art" de Fantomas, voici donc "L'Art est un crime". On rigole bien, on se délecte, parfois, quand on voit Fantamas errer dans les couloirs d'un musée, à se demander comment des gens peuvent venir perdre leur temps à regarder ça. Du coup, il tue allègrement artistes, conservateurs de musées, enfin c'est joyeux, quoi ! Mais bon faut accrocher au dessin... Ce que je n'ai pas réussi à faire.


-Omni-Visibilis, de Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim. Franchement j'attendais mieux. Ca aurait pu être bien, cette histoire où un homme se réveille un matin en se rendant compte que tout le monde sur toute la terre peut voir ce qu'il voit, entend ce qu'il pense... Mais il manque quelque chose. Je ne saurais pas dire quoi. On dirait que ça a un peu été fait comme ça, vite fait, un peu bâclé. Dommage...


Et puis surtout, je vous mets ici le site du festival, n'hésitez pas à aller faire un tour et puis à lire d'autres albums, vous trouverez ceux en compétition et ceux qui ont été primés !