Encore un film qui m'a plu ces derniers temps. Février et mars, que de bons films ! Et si j'ai trouvé A Single Man vraiment très agréable, très beau, je ne vais plus savoir que dire d'Une Éducation, de Lone Scherfig... L'Angleterre des années 60, une jeune fille, Jenny (Carey Mulligan), 16 ans, qui vit avec ses parents, qui est super douée pour les études et qui rencontre un homme, David, la trentaine bien entamée (Peter Sarsgaard)... Et le voilà qui l'emmène à des concerts, à des ventes aux enchères, à des courses de lévriers, et même passer un week-end à Paris. Mais que faire ? Jenny est sensée se préparer au concours d'entrée à Oxford... Alors elle doit choisir : les études ou tout abandonner pour une vie à deux où elle pourrait s'amuser, sortir... Il faut peser le pour et le contre, ce qu'elle fait. Choisir une des deux solutions. Et c'est la désillusion qui l'attend à la fin de cette aventure. Jenny revient "sur la voie de la raison" et démarre une nouvelle vie, très différente de celle dans laquelle elle voulait s'engager.
Outre l'histoire en elle-même de ce film, très beau, où l'on voit une Jenny de temps à autre souriante, heureuse, elle le dit elle même, elle passe les meilleurs moments de sa vie avec David, mais parfois aussi une Jenny complètement démolie par ce que lui ont fait les gens qu'elle connaissait, David, ses amis, ses parents, la directrice de son lycée... Les personnages, donc, qui paraissent se "liguer", plus ou moins, contre Jenny. Notamment son père, qui veut qu'elle travaille très dur pour entrer à Oxford, que lui n'a pas fait... Mais qui brusquement change d'avis quand la possibilité du mariage avec un homme plutôt riche s'offre à sa fille... Les amis de Jenny qui savaient certaines choses à propos de David et qui ne lui ont jamais rien dit. La directrice de son lycée (Emma Thompson) qui ne veut plus la voir dans son établissement... Tout le monde ? Pas tout à fait. La prof de lettres de Jenny, qui au début du film est un peu son idole, puis qui devient la pauvre fille qui finira seule, qui ne s'est jamais et qui ne s'amusera jamais, puis qui, après le coup dur que porte David à Jenny, redevient pour cette dernière celle qui la sauve, en quelque sorte. Celle qui lui permet de reprendre ses études, même goût à la vie... Et qui, elle le dit, n'attendait que ça, aider la jeune fille. Petite parenthèse, d'ailleurs, mon prof de français a pris cet exemple en cours comme celui de "La Prof de Lettres Rédemptrice"...
Et je ne voudrais pas terminer sur ce magnifique film sans parler de la musique, qui est elle aussi très belle, parfaitement en accord avec le film. Avec deux ou trois chansons de Juliette Gréco, que Jenny adore, comme elle adore la France et le français. Alors il y a même dans ce film de quoi flatter notre ego de français...
Et je ne voudrais pas terminer sur ce magnifique film sans parler de la musique, qui est elle aussi très belle, parfaitement en accord avec le film. Avec deux ou trois chansons de Juliette Gréco, que Jenny adore, comme elle adore la France et le français. Alors il y a même dans ce film de quoi flatter notre ego de français...
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