lundi 28 juin 2010

Karl Lagerfeld fait son cinéma....

... et se lance dans le court métrage avec Remember Now (présenté par Chanel).
Plans cadrant essentiellement les visages, scénario "sans queue ni tête", paroles dans plusieurs langues, le film est aussi atypique que son réalisateur. A voir...

Mon passage préféré : les 30 dernières secondes avec l'arrivée de Karl et son mini-dialogue







mercredi 23 juin 2010

Sex & the City 2, de Michael Patrick King




Mais qu'est-ce qu'ont tous les critiques à vouloir saquer ce film ? Il ne rentre pas dans la catégorie des films "intellectuels", c'est sûr, mais de là à le sacrer navet de l'année 2010... Parce que, même si on est d'accord, la série est bien plus hilarante que ce deuxième opus, celui-ci fait tout de même rire à d'assez nombreux moments. En fait, il est peut-être mieux que le premier long-métrage. J'ai trouvé au premier un inconvénient, c'est que l'esprit de la série n'y était pas, l'histoire faisait vraiment comédie romantique bateau, un mariage, finalement ils ne se marient pas, mais en fait, à la fin du film, si. Alors que là, même si on aurait pu craindre que la compagnie des maris ne devienne pesante, nos quatre héroïnes s'en vont passer des vacances à Abu Dhabi. Et même si, du coup, on n'est plus à Manhattan, Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda sont bien ensemble, toutes les quatre.

En général, le film est très plaisant, avec parfois des moments tout à fait irrésistibles :Charlotte qui se fait tâcher un pantalon blanc par sa fille, encore Charlotte qui déballe ses sentiments devant un cocktail, Samantha et ses pilules, et surtout -surtout-, la "réflexion" sur la burqa... Regarde, ça doit être dur de manger des frites avec un truc qui nous cache la bouche... Et moi qui n'aime pas trop le personnage de Miranda d'habitude, et bien il se trouve que là il est beaucoup plus drôle que celui de Carrie ! Non, vraiment, un bon moment de détente, les 2h20 du film ne se voient pas passer, et puis même si, c'est vrai , on assiste à un étalage de luxe (ces dames se changent trois à quatre fois par jour...), ça ne m'a pas dérangé. Depuis le début de la série, il ne me semble pas qu'elles n'aient jamais été accros aux beaux vêtements... Petit hic -qui n'a pas vraiment son importance puisque le personnage en question ne doit parler que 60 secondes dans tout le film-, mais l'accent d'Anthony (le copain homo de Charlotte) est beaucoup moins bien qu'avant (en tous cas dans la doublure française).


(critique par Tea time)





Ah Sex and the City ! Une série à succès qu'on ne présente plus, des tonnes de fringues, quatres actrices, un premier film et puis un deuxième... Je m'attendais à quelque chose de vraiment mauvais, répliques banales et "absence" de personnages. Mais il faut se méfier du cinéma américain et de ses blockbusters car Sex and the City 2 résussi a être.... drôle. Nuance sur le scénario peu travaillé voir très mauvais mais certaines scènes et dialogues font franchement rire. Certaines répliques sont même savoureuses et on retrouve des personnages bien plus travaillés que dans le premier opus (même si cela ne vaut pas la série). Au diable les critiques qui "dynamitent" à coup d'arguments très intellectuels ce pauvre Michael Patrick King et ces 4 actrices. Nous on a bien ri et en période d'examen, c'est primordial!

(critique par Tucky )
Image : Google, cliquez pour voir en plus grand

mercredi 16 juin 2010

La Playlist

En bas de la page, vous trouverez la Playlist de Kulturrama... Quelques albums à savourer en lisant nos articles !

Playlist changeante

mardi 15 juin 2010

La Sélection

La Sélection, enfin les Sélections de sites et blogs sont enfin arrivées ! Classées selon les différents "auteurs" de Kulturrama (une liste par "auteur"), je vous invite à aller les voir au plus vite !

Ces listes pourront changer...

dimanche 13 juin 2010

Le Mariage à Trois, de Jacques Doillon


Raisons pour lesquelles je suis allée voir ce film ? Un peu le hasard, en fait. J'ai envie d'aller au cinéma, je regarde le programme, et là, je suis accrochée par l'affiche. Qui ne le serait pas ? Et puis, il y a Louis Garrel... En fait, le film m'a beaucoup plu, et m'a marqué, puisque -et c'est rare- le lendemain j'y pensais encore alors que j'étais en cours... C'est dire !

L'histoire : celle d'un dramaturge qui aime encore son ex-femme, qui en rêve toutes les nuits. Un jour, le producteur de sa dernière pièce vient avec celle-ci, qui partage l'affiche avec un jeune homme. Jeune homme avec qui elle a prévu de se marier. Tout ce petit monde réuni dans la maison de l'écrivain, nichée au fin fond de la campagne charentaise, pour une journée. Ajoutez à cela une étudiante en droit travaillant dans cette maison pour faire du rangement et ouvrir le courrier. Vous avez là tous les protagonistes du film. Et toute l'action du film se déroule dans cette maison -ou presque. Et il peut s'en passer, des choses, entre cinq (quatre sans compter le producteur) personnes, coupées du monde...



On obtient donc quelque chose qui emprunte énormément au théâtre. On peut parler d'unité de lieu et de temps. Peu de personnages "sur scène", on peut dire. Et une manière de jouer, surtout chez Garrel, de tout à fait théâtral ( et puis, le personnage, Théo, qu'il interprète, est lui-même comédien ). En fait, j'avais l'impression de planer au-dessus de quelque chose : loin de tout, les personnages sont totalement libres et peuvent faire ce que bon leur semble. Et puis, le personnage d'Auguste ( Pascal Greggory ), donne l'impression d'être lui-même au dessus de ce qui se passe : sa magnifique manière de s'exprimer, tantôt poétique, tantôt crue. Quoique rien n'interdit que quelque chose de cru ne soit pas poétique... C'est donc le cas ici. Et puis, une lumière vraiment magnifique, qui auréole les personnages comme dans un tableau renaissance.

Parlons quand même du mariage à trois en lui-même. Harriet, l'ex-femme d'Auguste, propose à ce dernier, pas de vivre, mais de se marier, avec elle et Théo. Auguste utilise lui-même le terme de vaudeville pour définir leur relation. Plus on avance dans le film, plus les propositions surréalistes ou farfelues se multiplient. Et le sommet est atteint quand rentre dans ce "couple" une quatrième personne, Fanny ( la "secrétaire" ). Tout devient un peu confus, A veut un enfant de B et C, mais aussi un enfant avec C, B veut un enfant de A et D... Et puis, c'est la chute. Le retour à "la vie normale" : départ d'Harriet et de Théo, qui ont abandonné cette idée de mariage à trois, pour laisser Auguste et Fanny ensemble.

Et pour finir, je voudrais quand même dire que Agathe Bonitzer ( Fanny ), est splendide. En fait, je la trouve "botticelliesque". Elle incarne vraiment ce type de beauté chère au peintre, et avec la lumière dont je parlais tout à l'heure, c'est tout simplement sublime. Une révélation.

dimanche 6 juin 2010

London Nights, de Alexis dos Santos



Ce film, j'ai préféré ne pas lire les critiques avant d'aller le voir. Comme j'aime bien Déborah François (Vera), je m'étais dit que j'essaierai d'aller voir les films qui sortiraient dans lesquels elle jouerait. Alors le film en soi n'est pas très intéressant, je trouve. Deux jeunes dans un squat, qui se croisent sans se voir : Axl, à la recherche de son père, et Vera, qui vient de rompre avec son copain. Chacun rencontre de nouvelles personnes, Axl son père, sans lui dire qu'il est son fils, Vera un jeune homme inconnu avec qui elle aura une relation. J'explique mon "pas très intéressant" : pas grand chose au niveau de l'action, scénario assez léger. Mais c'est vrai que la caméra du réalisateur est plutôt belle : c'est un peu, on peut le dire, hypnotique, par moments.

Mais le gros point fort du film, c'est une sublime BO. Tout le monde ne sera pas de mon avis, mais j'aurais dit ce que j'avais à dire ! En fait je ne saurais pas comment parler de cette musique parce que je l'ai trouvée tellement accordée au film, tellement poignante. Si vous voulez l'écouter ne vous en privez pas, tout en sachant que forcément, sans les images, l'effet n'est pas du tout le même...

mercredi 2 juin 2010

Chelsea Greene Lewyta

Chelsa Greene Lewyta - Site Officiel
Chelsea Greene Lewyta est une artiste américaine, résidant à New York . Son art se caractérise par des couleurs tendres et un trait doux, contrastant d'une manière frappante avec la violence de ce qui est représenté .

Peuplé de jeunes filles, d'animaux en tous genres tels que des loups affamés ou des cerfs désossés, son univers est indéniablement singulier, morbide, mais parfois doux et enfantin .
Étrange et paradoxal serait les deux mots le décrivant le mieux .

C'est mon dernier coup de coeur . Je donnerais mon oeil pour avoir un tel talent ! C'est toujours avec joie et délice que je découvre de nouvelles oeuvres d'elle .
Longue vie à Chelse Greene Lewyta !