Lola Doillon. Sur le moment ça m'a fait un petit peu peur, je dois l'avouer, parce que ma seule expérience de Lola Doillon, c'était Et Toi t'es sur qui, que j'avais trouvé plutôt pas bien... Mais là il y a Kristin Scott Thomas, et rien que ça, ça vaut le détour.
Le film, maintenant. Assez étrange, je dois dire. Le personnage de Kristin Scott Thomas, Anna, est gynécologue. Un jour elle se fait kidnapper par un homme, Yann (Pio Marmaï), qui la tient pour responsable de la mort de sa femme. Le film commence bizarrement : Anna court dans la rue, prend un taxi pour rentrer chez elle, complètement apeurée. On apprend qu'elle a été séquestrée un peu plus tard, quand elle se rend au commissariat pour porter plainte. D'ailleurs, pendant sa détention, elle ne donne pas l'impression d'être si terrifiée que ça : elle garde assez bien son sang-froid, elle n'hésite pas à répondre à son ravisseur... D'autant plus que ce ravisseur, on le comprend assez rapidement, ne serait pas capable de faire du mal à une mouche, il n'est encore qu'un enfant.
Contre Toi c'est un huis-clos. La caméra filme de manière rapprochée les visages des personnages, des visages sur lesquels on peut lire toutes sortes d'émotions, de sentiments naissants entre eux... C'est un peu perturbant, au début, je trouve, parce qu'on est comme Kristin Scott Thomas, on ne sait pas combien de temps passe, quel jour on est, quelle heure il est... On ne peut se repérer que grâce aux repas que Yann lui apporte (et encore...), et au fait qu'Anna se change de temps en temps. Et quand comme moi on aime bien contrôler ce qui se passe, il faut un petit temps d'adaptation ! Mais une fois passé ce cap, on se laisse prendre au jeu, on est subjugués par le jeu des acteurs, et puis le scénario en lui-même est, je trouve, très bon : cette idée d'un film sur les relations qu'une victime peut entretenir avec son bourreau -sentiments contradictoires, comme nous le montrera la fin- c'est pas très courant et j'ai vraiment bien aimé. Et puis Contre Toi c'est surtout l'histoire d'une femme qui aide un homme, qui lui fait affronter la réalité, qui au final l'a fait grandir. Un grand bravo à Lola Doillon.
Le film, maintenant. Assez étrange, je dois dire. Le personnage de Kristin Scott Thomas, Anna, est gynécologue. Un jour elle se fait kidnapper par un homme, Yann (Pio Marmaï), qui la tient pour responsable de la mort de sa femme. Le film commence bizarrement : Anna court dans la rue, prend un taxi pour rentrer chez elle, complètement apeurée. On apprend qu'elle a été séquestrée un peu plus tard, quand elle se rend au commissariat pour porter plainte. D'ailleurs, pendant sa détention, elle ne donne pas l'impression d'être si terrifiée que ça : elle garde assez bien son sang-froid, elle n'hésite pas à répondre à son ravisseur... D'autant plus que ce ravisseur, on le comprend assez rapidement, ne serait pas capable de faire du mal à une mouche, il n'est encore qu'un enfant.
Contre Toi c'est un huis-clos. La caméra filme de manière rapprochée les visages des personnages, des visages sur lesquels on peut lire toutes sortes d'émotions, de sentiments naissants entre eux... C'est un peu perturbant, au début, je trouve, parce qu'on est comme Kristin Scott Thomas, on ne sait pas combien de temps passe, quel jour on est, quelle heure il est... On ne peut se repérer que grâce aux repas que Yann lui apporte (et encore...), et au fait qu'Anna se change de temps en temps. Et quand comme moi on aime bien contrôler ce qui se passe, il faut un petit temps d'adaptation ! Mais une fois passé ce cap, on se laisse prendre au jeu, on est subjugués par le jeu des acteurs, et puis le scénario en lui-même est, je trouve, très bon : cette idée d'un film sur les relations qu'une victime peut entretenir avec son bourreau -sentiments contradictoires, comme nous le montrera la fin- c'est pas très courant et j'ai vraiment bien aimé. Et puis Contre Toi c'est surtout l'histoire d'une femme qui aide un homme, qui lui fait affronter la réalité, qui au final l'a fait grandir. Un grand bravo à Lola Doillon.
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