Le Discours d'un Roi, c'est, je ne vous l'apprend pas, LE film qui a remporté les plus "gros" Oscars cette année (Meilleur Film, Meilleur Acteur, Meilleur Scénario Original et Meilleur Réalisateur). Personnellement, je l'ai beaucoup aimé, ce film. On se laisse bien entraîner par l'histoire, le jeu des acteurs, la musique symphonique à tout bout de champ... Mais ça reste quand même, je trouve, un film grand public, limite commercial (il a eu des Oscars mais il n'aurait sans doute pas été primé à Cannes, par exemple). Non que j'aie quelque chose contre ça ! Je dirais qu'à priori, si vous allez voir ce film, vous aurez, comme beaucoup de chances d'accrocher !
Un bref résumé : Bertie, futur George VI (le père d'Elisabeth), accède au trône d'Angleterre à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Il est bègue. La grande question, ça va être de savoir si oui ou non il arrivera à bien prononcer son discours qui va convaincre son peuple de déclarer la guerre à Hitler. Je vous la pose, mais bon ce n'est pas très compliqué, il faut que ça plaise, et puis c'est un film, alors le "miracle" se produit juste pour la scène finale... Et il réussit grâce au soutien de sa femme (Helena Bonham Carter) et grâce à un homme, Lionel Logue (Geoffrey Rush, génial !), sorte de thérapeute, sans aucun diplôme, mais qui avec des méthodes peu conventionnelles, va réussir à redonner à Bertie sa confiance en lui. Le Discours d'un Roi, c'est un savant mélange de tous les ingrédients qui font le succès d'un film. A moitié dramatique : j'ai vu des gens verser une petite larme dans la salle... -pour le coup c'était peut-être un peu exagéré. Une dose d'humour, les scènes de thérapie, par exemple, quand Colin Firth se roule par terre, ce genre de choses... Et puis la 7e de Beethov dans les oreilles pour le côté tragique. Le tout inspiré d'une histoire vraie pour la crédibilité, et hop, le tour est joué !
Un film très plaisant, qui je pense est destiné à rester encore assez longtemps à l'affiche, et à mon avis à passer assez régulièrement à la télé dans les années à venir. Nous verrons bien !