dimanche 10 octobre 2010

Amore, de Luca Guadagnino


Depuis le moment où il est sorti, je voulais le voir. Et c'est chose faite, je l'ai vu. Et, comme je le pressentais, Amore est un film qui m'a plu. Je le pressentais à cause de l'histoire. La femme d'un riche industriel milanais, qui va revivre grâce à la passion amoureuse qu'elle va vivre avec le meilleur ami de son fils, un cuisinier. Avec en fond les intrigues de cette famille. Je le pressentais à cause de Tilda Swinton, qui est en règle générale une actrice que j'aime beaucoup. Et puis j'aime bien l'affiche, qui fait un peu affiche de séries télé, où tous les personnages regardent la caméra en croisant les bras...

Globalement, donc, c'est un film que j'ai vraiment bien aimé. Certaines scènes sont vraiment très réussies, notamment les celles de repas de famille, avec 15 personnes à table, les regards entre mère et fils, entre mère et fille, entre frère et sœur, le discours du grand-père... Très réjouissant. Sur le côté technique, Luca Guadagnino prend le parti d'un film très esthétique. Énormément de gros plans, de recherche autour des plans de plongée et de contre-plongée, notamment quand Tilda Swinton descend l'escalier monumental de sa villa pour un dîner de famille. Tout un travail autour des regards, comme je l'ai déjà dit, et autour des mouvements des visages. Une lumière magnifique sur les corps. Je dirais d'Amore que c'est un film d'une très grande beauté. Ce qui nous fait pardonner au réalisateur une dernière scène ridicule à souhait. La musique en crescendo, sur un assez long moment, les personnages qui surjouent un peu, et pour couronner le tout -c'était tellement ridicule que j'ai rigolé (pas explosé de rire non plus, n'exagérons rien), alors que c'était censé être une scène où la tension dramatique était insoutenable...- une fille sur le point d'accoucher dans le salon... ! Mais à part ça, vraiment rien à dire.





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