dimanche 3 octobre 2010

Sans Queue ni tête, de Jeanne Labrune



Malgré les critiques pas spécialement positives de ce film, il faut le dire..., et bien, comme je voulais le voir, j'y suis allée quand même. Une histoire de putes et de psys, ça me branchait bien ! Passons... Ce que je dirais, c'est que c'est pas un film extraordinaire, mais que je l'ai bien aimé.

Par où commencer... L'histoire, déjà. Tout va mal pour Alice, prostituée, qui cherche la force de quitter son métier. Tout va mal pour Xavier, psychanalyste, que sa femme vient de quitter et qui en a marre de ses patients. Alice veut commencer une analyse, et Xavier cherche quelqu'un qui lui tienne compagnie. Deux personnages désespérés, entourés de personnages désespérés (saluons la performance de Didier Bezace dans le rôle du patient "heureux et triste").

Pour tout vous dire j'ai été un peu surprise, parce que j'avais lu que le film était une comédie, j'avais vu la bande-annonce qui annonçait un film plutôt marrant, mais je tiens à dire que je le qualifierais plutôt de comédie dramatique. On a quand même des scènes drôles mémorables, je pense à la première, à celle où Isabelle Huppert présente son "catalogue" à Xavier (Bouli Lanners), à certaines scènes avec les clients de ce dernier. Pour l'anecdote, le premier commentaire d'une femme à une de ses copines à la sortie de la salle, c'était "Elle était quand même chère, tu trouves pas ?". Ça m'a fait sourire. Et non je ne dévoilerai pas les fameux tarifs en question. Le travail sur les malentendus verbaux, comme toujours, apporte encore une touche de comique. Et Jeanne Labrune n'est pas très tendre avec la profession de psychanalyste! Il y en en a un, c'est vraiment la caricature du gars qui t'écoute juste pour ramasser de l'argent. Et est-ce qu'il t'écoute vraiment ? Mystère... J'aime bien.

Je vous ai dit que c'était pas non plus un film extraordinaire, donc maintenant les quelques points négatifs. J'ai trouvé que par moment ça tournait un peu au mélodrame, que certaines scènes auraient pu être moins longues. Le moment où Alice coure après son psy dans un hôpital psy, c'était pas nécessaire de faire aussi long, selon moi. Globalement il n'y a pas grand chose de plus à dire pour ce point. Et malgré ça, je n'ai pas regretté pour autant de l'avoir vu, et puis quelque chose -quelqu'un- était à la hauteur de mes attentes... Isabelle Huppert !


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