Diamanda Galas est née en 1955 en Californie. Elle a vécu aux États-Unis et a étudié la biochimie à l'université de la Californie du Sud, tout en suivant un cursus de chant lyrique et de musique (piano) jazz. Elle a poursuivi ensuite ses études en Europe. Son frère l'écrivain Philip Galas est décédé du sida, ce qui n'a pas été sans influencer fortement son œuvre.
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Galas chante, avec une voix d'une amplitude de trois octaves et demi, joue du piano, compose et écrit. Son travail a porté sur le sida dans les années 1980 et 1990, elle travaille depuis sur la question des génocides, mettant en musique et interprétant des textes des plusieurs poètes. Le deuil, la souffrance, le désespoir, l'humiliation, l'injustice sont des thèmes récurrents de ses compositions, qu'elle chante, ou hurle. Son apparence, ses performances scéniques, volontiers provocatrices, lui ont valu le surnom de « diva des dépossédés », lui donnant parfois un statut d'icône gothique.
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Elle débutera en musique comme pianiste, car son père avait décrété que « seuls les idiots et les prostituées s’adonnent à la chanson ». Malgré ces avis tranchés, c’est ce même père, professeur de mythologie grecque et tromboniste de jazz, qui l’initiera à la musique, au jazz tout d’abord mais aussi à la musique traditionnelle arabe et grecque. Ce n’est que plus tard qu’elle viendra au chant et à la voix, tout d’abord dans une vocation thérapeutique (elle chantera quelque temps dans les cliniques et les asiles psychiatriques) avant d’en faire son instrument principal.
Loin de se complaire dans la tristesse et le malheur, c’est au contraire la rage qui anime Diamanda Galás. Loin d’être une nouvelle forme de pleureuse antique, c’est une Furie qui réclame vengeance, et exige réparation des torts commis, la reconnaissance de génocides toujours niés aujourd’hui, malgré les preuves historiques et les témoignages accumulés, qui réclame la vérité sur les traitements des prisonniers politiques, de la Grèce des colonels à nos jours, et la lutte contre l’homophobie. Noire Euménide, expiatrice du sang, vengeresse du meurtre, elle se dresse malgré l’insulte, pour réclamer, telle Némésis, « le don de ce qui est dû et le châtiment de ce qui fut injustement gagné ».
.Discographie :
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Guilty guilty guilty (2008)
Defixiones, Will And Testament (2003)
La Serpenta Canta Live (2003)
Defixiones, Will And Testament (2003)
La Serpenta Canta Live (2003)
Malediction and Prayer Live (1998)
Schrei X (1996)
The Sporting Life (with John Paul Jones) (1994)
Masque of the Red Death (1993)
Vena Cava (1993)
The Singer (1992)
Plague Mass 1984 - End of the Epidemic (1991)
The Divine Punishment & Saint of the Pit (1989)
Masque of the Red Death (1988)
You Must Be Certain of the Devil (1988)
Saint of the Pit (1986)
The Divine Punishment (1986)
Diamanda Galas (1984)
The Litanies of Satan (1982)
Schrei X (1996)
The Sporting Life (with John Paul Jones) (1994)
Masque of the Red Death (1993)
Vena Cava (1993)
The Singer (1992)
Plague Mass 1984 - End of the Epidemic (1991)
The Divine Punishment & Saint of the Pit (1989)
Masque of the Red Death (1988)
You Must Be Certain of the Devil (1988)
Saint of the Pit (1986)
The Divine Punishment (1986)
Diamanda Galas (1984)
The Litanies of Satan (1982)
Elle a également écrit The shit of god en 1996.
Et le meilleur pour la fin :
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