lundi 23 août 2010

Tamara Drewe, de Stephen Frears



Cette adaptation au cinéma d'une BD de Posy Simmonds, BD elle-même adaptée -très librement- d'un roman de Thomas Hardy est un succès. Je ne vous parlerai que du film, puisque, si les deux livres sont au programme de mes prochaines lectures, et bien pour le moment, je ne les ai pas lus.

Nous voilà transportés au plus profond de la campagne anglaise. La ferme, les vaches, le garçon de ferme sexy... Et dans ce paysage, une résidence pour écrivains. Rien de spécial ne se passe dans ce bled. Les deux seules ados passent leurs journées de vacances à fumer et à lire des magazines people à l'abri sous un arrêt de bus... Jusqu'au jour où Tamara Drewe, journaliste à The Independent, londonienne depuis des années, revient au village de son enfance. Voilà qui bouscule un peu les habitudes tranquilles de celui-ci. Fiancée à une rock star, puis maîtresse de M. Hardiment, qui tient avec sa femme la résidence pour écrivains. C'est plaisant, drôle... So british! Cette manière de faire d'un jeu de massacre, finalement, puisqu'il y a quand même un mort, ne l'oublions pas, quelque chose de souriant. Et si c'est l'arrivée de Tamara qui fait se mettre en route la machine infernale, c'est nos deux ados, Jody et Casey, qui continuent à la faire tourner, à force de se faire des illusions. Les voilà qui se mettent à envoyer des mails à la place de Tamara, à piquer des affaires à la rock star... Et j'irais même jusqu'à dire que Jody est mon personnage préféré. Et cette Jessica Barden, de son vrai nom, ça ne m'étonnerait pas qu'on la retrouve dans d'autres films. Elle a du potentiel, cette petite.

Jessica Barden, à gauche

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