jeudi 26 août 2010

Festival du film francophone d'Angoulême : Petites interviews au cocktail d'ouverture...


Le Bruit des Glaçons vient de finir, maintenant, cocktail d'ouverture, avec petits fours et champagne, s'il vous plaît ! L'occasion de discuter avec des membres du jury, des gens de l'organisation, et pourquoi pas un ou deux acteurs. Et bien, on l'a fait pour vous !

Bruno Cras, journaliste à Europe 1, y tient la chronique cinéma. Cette année il fait partie du jury et répond à nos questions. "Déjà, je voulais vous dire que je ne suis pas ici qu'en tant que membre du jury, je suis avant tout journaliste, et c'est moi qui couvre le festival pour Europe 1 (partenaire du festival)". Quelle est l'ambiance au sein du jury ? "Nous ne sommes sur Angoulême que depuis aujourd'hui, et nous n'avons pour l'instant pas vu de film ensemble, mais pour l'instant tout se passe bien". C'est la première fois que vous êtes juré dans un festival de films ? "Non, ça me connaît! J'ai déjà été juré à Cognac, à La Réunion, ou encore à St Tropez..." Vous connaissiez ce festival avant cette année ? "J'en avais entendu parler par Dominique Besnehard, et c'est une joie d'y participer cette année." Qu'avez-vous pensé du Bruit des Glaçons, de Bertrand Blier ? "Je l'ai vu en juin, et j'ai beaucoup aimé. C'est risqué, culotté, osé, de parler comme ça du cancer, qui est un sujet d'actualité, si on veut. Blier réussit à faire de ce film un film à la fois noir, tendre, drôle et étrange, et ça parce que Blier est quelqu'un qui croit au fond de lui que le cancer sera une maladie qui dans une dizaine d'années pourra être guérie assez facilement. Il avait déjà ce projet depuis plusieurs années." Dernière chose, nous avons trouvé que le film avait un côté théâtre, au niveau des dialogues, du jeu des acteurs. "Je pense qu'on peut dire ça, oui. Blier a écrit des vrais dialogues pour ce film, quelque chose de profond. Et ce n'est pas le cas de tous les films, croyez-moi !".


Marie-France Brière, déléguée générale du festival avec Dominique Besnehard et Patrick Mardikian, productrice de télé, nous parle de l'origine du festival. "En fait, j'étais au Canada, pas loin d'une ville qui accueille un festival du film francophone, et je me suis rendue compte qu'en France, aucun festival de ce genre n'existait. J'ai diné avec Dominique Besnehard, nous avons discuté, il était ok. Le choix de la ville d'Angoulême est un choix de coeur, car j'avais réalisé un film d'animattion, Princesse Shéhérazad, qui a été fait entièrement à Angoulême. De plus, j'avais acheté une maison dans les environs. Et puis, Angoulême est quand même la ville de l'image !" C'est vous trois qui vous occupez de sélectionner les films. Comment ça se passe ? "C'est simple. Le film doit être de qualité, doit avoir un fond, être bien filmé et raconter une histoire !" Vous avez rencontré des difficultés financières pour cette édition. Comment avez-vous fait ? "Avec la région Poitou-Charentes qui nous enlevait son financement, ça aurait été suicidaire de se lancer dans le projet, ce qui explique que nous ayons dû trouver des financements privés."


Pour finir la soirée, Jean Dujardin nous accorde quelques minutes de son précieux temps. On vient de vous voir ce soir dans Le Bruit des glaçons, le dernier Bertrand Blier. Comment avez-vous eu ce rôle ? "Bertrand m'a appelé, on s'est vus dans un café. 6 mois plus tard, il m'envoyait 20 pages du scénario. Voilà." Et le tournage, comment ça s'est passé ? "Le thème du film étant très lourd, le off était très déconne, on a bien rigolé. Heureusement !" Et votre avis sur le film ? "Je le trouve perturbant, et on sort charmé que l'on soit acteur ou spectateur."

Bilan : très bonne soirée qui annonce la couleur du festival !
Image : Google.

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