29 août. La première rétrospective concernant l'œuvre d'Yves Saint Laurent depuis son décès en 2008 va prendre fin. Très belle exposition. Passées les plusieurs heures d'attente si on n'a pas de billet coupe-file, on pénètre enfin dans l'antre du Petit Palais. Là, c'est 15 salles entièrement consacrées au créateur que l'on s'apprête à découvrir.
Tout commence par ses débuts chez Dior, la collection Trapèze, que j'aime particulièrement. Puis, différentes salles explorent de manière thématique l'étendue de ses créations. Ce qui est une bonne approche, je trouve. On peut trouver dans une même salle des créations des années 60 comme des années 90. Je me rappelle bien d'un tailleur dans la grande salle nommée "La Révolution des genres", en tweed vert avec un ruban rose, qui côtoie les fameuses sahariennes et les cabans.Une autre salle est entièrement réservée à la collection 40 de l'été 1971. Collection retro. Collection choc. Il faut dire que le manteau du soir de renard vert, c'est... spécial! Et puis 1971, c'est aussi l'année où il pose nu pour Jean-Loup Sieff, pour la pub de son parfum Pour Homme. Une quinzaine de photos sont présentées ici.
Manteau du soir de renard vert, 1971
Robe de cocktail de jersey de laine écru,
incrusté noir, rouge, jaune et bleu
Hommage à Piet Mondrian, 1965
Et là, on se retourne, et on tombe sur un mur entièrement couvert de smokings. Le premier, en 1966, et le smoking décliné sous toutes ses formes. Smoking pantalon, smoking jupe, smoking robe, combinaison. Impressionnant.
Et alors que tout ça se termine, YSL dessine une dernière collection, dans les années 2000, où sont omniprésentes des robes de mousseline aux couleurs vives, jaune, orange, rose.
Tout au long de l'exposition, on peut aussi voir une salle consacrée à l'atelier du créateur, une salle de projection -film très intéressant, d'ailleurs-, on découvre un album d'Alain Chamfort en hommage au grand homme, et une salle sur Catherine Deneuve, que M. Saint Laurent habille depuis Belle de Jour, le film de Bunuel.
Robe "Belle de Jour" de grain de poudre,
col et poignets de satin de soie blanc et noir, 1967
Une exposition intéressante, riche en modèles, sans trop l'être non plus. L'occasion de (re)découvrir cet homme qui a révolutionné le domaine de la mode. Alors, si vous êtes sur Paris en ce moment, ça vaut le coup.
Site officiel de l'exposition (très bien fait, on peut voir quelques modèles grâce à l'expo interactive)
Tout commence par ses débuts chez Dior, la collection Trapèze, que j'aime particulièrement. Puis, différentes salles explorent de manière thématique l'étendue de ses créations. Ce qui est une bonne approche, je trouve. On peut trouver dans une même salle des créations des années 60 comme des années 90. Je me rappelle bien d'un tailleur dans la grande salle nommée "La Révolution des genres", en tweed vert avec un ruban rose, qui côtoie les fameuses sahariennes et les cabans.Une autre salle est entièrement réservée à la collection 40 de l'été 1971. Collection retro. Collection choc. Il faut dire que le manteau du soir de renard vert, c'est... spécial! Et puis 1971, c'est aussi l'année où il pose nu pour Jean-Loup Sieff, pour la pub de son parfum Pour Homme. Une quinzaine de photos sont présentées ici.
Manteau du soir de renard vert, 1971Toutes les créations inspirées de pays du monde sont présentées dans un autre espace, à côté de tous les hommages au monde de l'art, avec la célébrissime robe Mondrian. Enfin, une scénographie splendide sert l'exposition de robes luxueuses, proches des fastes d'Hollywood. Par contre, mieux vaut ne pas trop chercher sur sa plaquette la description de chaque robe, tellement il y en a!
Robe de cocktail de jersey de laine écru,incrusté noir, rouge, jaune et bleu
Hommage à Piet Mondrian, 1965
Et alors que tout ça se termine, YSL dessine une dernière collection, dans les années 2000, où sont omniprésentes des robes de mousseline aux couleurs vives, jaune, orange, rose.
Tout au long de l'exposition, on peut aussi voir une salle consacrée à l'atelier du créateur, une salle de projection -film très intéressant, d'ailleurs-, on découvre un album d'Alain Chamfort en hommage au grand homme, et une salle sur Catherine Deneuve, que M. Saint Laurent habille depuis Belle de Jour, le film de Bunuel.
Robe "Belle de Jour" de grain de poudre,col et poignets de satin de soie blanc et noir, 1967
Site officiel de l'exposition (très bien fait, on peut voir quelques modèles grâce à l'expo interactive)
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