Aujourd'hui je fais un article "pas prévu". En fait je comptais vous écrire un joli petit paragraphe sur quelques bouquins sympas (rassurez vous ça sera pour plus tard). Mais j'ai eu une petite surprise sur Deezer que je voulais vous faire partager. Une petite surprise qui, je sais, ne sera pas du goût de toutes les oreilles, car oui nous parlons de musique. Et c'est donc un soir en vue de mettre un peu de son pour me détendre, que je découvre que Korn a sorti un dernier album.
Pour ceux qui se demandent : Mais qui est Korn ? Je répondrais simplement qu'il s'agit d'un groupe de musique de métal (nu métal pour être exact).
Korn dans notre calendrier de l'Avent c'est un peu comme le chocolat à la liqueur au milieu des pralines. Le chocolat qui ne plaira pas à tout le monde, un peu fort, qui pique la langue. Ce n'est pas un album qu'on offre aux enfants, ni celui avec lequel on est sûr de faire plaisir le 25. Même certains "métalleux" purs et durs considèrent que Korn n'est pas du "vrai" métal (mais qu'est ce donc que le "vrai" métal je vous le demande...).
Korn c'est un peu aussi comme mes premières amours dans le domaine musical. Je me souviens très bien : j'avais récupéré l'album Take a Look in the Mirror à la bibliothèque et à la première écoute, je ne m'attendais pas du tout à ce type de musique car le groupe m'était totallement inconnu et je me suis surprise moi même à aimer... Bref je ne pouvais qu'en parler !
Le dernier petit bébé de Korn ( dixième album studio tout de même...) se prénomme The Path of Totality. Comme tous les albums de Korn, il ne ressemble pas au précédent et est déjà différent du prochain, chaque album ayant une atmosphère et une identité particulière.
Etonnant est un des premiers mots qui m'est venu à l'esprit au bout de quelques minutes d'écoute. Toutes les chansons sans exception sont remplies de sons électroniques. La guitare de James "Munky" Shaffer mélangée a des rythmes dubstep. Vous n'imaginez même pas ma stupeur...
Le groupe en effet, a collaboré pour chaque chanson avec des DJ aux influences dubstep : on retrouve Skrillex, Noisia, Kill the Noise, Feed Me, Excision pour en citer quelques uns.
Que donne ce drôle de mélange ? Le résultat est détonnant. La base du son de Korn se retrouve très bien au sein des morceaux et n'est pas étouffée par les différents jeux électroniques qu'a rajouté chaque DJ. Même sans savoir l'auteur, la touche Korn est toujours présente et on reconnait le groupe aisément. C'est sûrement ce qui est le plus significatif sur cet album, l'équilibre entre électro et métal est parfait. Ni trop de l'un, ni pas assez de l'autre. L'oreille attentive se régale de ce son puissant et rempli d'énergie, voire même un peu torturé. La voix de Jonathan Davis n'est pas non plus mise à l'arrière plan. Le chanteur (car il ne passe pas son temps à hurler, quelle drôle d'idée... Jonathan sait aussi chanter) et leader du groupe s'inclut admirablement dans chaque note qu'elle soit électronique ou purement instrumentale. On pourrait même aller plus loin en disant que c'est l'accompagnement qui englobe la voix de Jonathan et non lui qui pose cette dernière sur le son...
Ainsi Korn arrive à se recréer encore et toujours sur le plan musical et c'est un réel plaisir de les voir évoluer et prendre de nouveaux risques pour cet album. Loin de garder l'équation qui avait fait leur succès, le groupe s'amuse avec les codes et flirte avec tous les genres. Ce qui est déjà une raison pour les écouter... Je ne peux pas décider quel est le morceau que vous devez absolument entendre, plus j'écoute justement et plus je découvre des nuances dans les sons et chaque morceau devient de plus en plus sympathique pour mes oreilles. Je vous laisse donc le lien pour aller écouter l'album sur Deezer ici et en bonus deux petites vidéos...
C'est une tuerie !
RépondreSupprimerMerci, j'adore !