C'est un film magnifique que j'ai découvert ce soir. Splendide, magistral, profond. Des hommes simples, qui vivent simplement, au milieu d'autres hommes. La barrière de la religion n'existe pas. Lambert Wilson, l'abbé, travaille avec à portée de main la Bible mais aussi le Coran. J'ai un peu de mal à en parler, parce que c'est un film qui m'a profondément touchée. Je pense qu'il faut le voir (il sort le 8 septembre). Il y a des scènes très émouvantes irracontables. Je pense à un moment, vers la fin, où tous sont assis autour d'une table, et où la caméra passe d'un visage à un autre, puis revient, et revient encore. Très beau.
lundi 30 août 2010
Festival du film francophone d'Angoulême, Film de clôture : Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois
C'est un film magnifique que j'ai découvert ce soir. Splendide, magistral, profond. Des hommes simples, qui vivent simplement, au milieu d'autres hommes. La barrière de la religion n'existe pas. Lambert Wilson, l'abbé, travaille avec à portée de main la Bible mais aussi le Coran. J'ai un peu de mal à en parler, parce que c'est un film qui m'a profondément touchée. Je pense qu'il faut le voir (il sort le 8 septembre). Il y a des scènes très émouvantes irracontables. Je pense à un moment, vers la fin, où tous sont assis autour d'une table, et où la caméra passe d'un visage à un autre, puis revient, et revient encore. Très beau.
Festival du film francophone d'Angoulême, Cérémonie de remise des prix
Dimanche 29 août 2010. 18h. Théâtre d'Angoulême. Tapis multicolore installé pour l'occasion, attention... Il y a foule, les gens attendent derrière des barrières dans l'espoir d'apercevoir Nathalie Baye, Claude Lelouch ou Gérard Jugnot... M. Delanoë, maire de Paris, était lui aussi présent.
La cérémonie en elle-même, maintenant. Comme il n'y a que 7 prix à remettre, les Valois, la soirée est plutôt rapide. Du coup, le festival a un orchestre, qui a ponctué la cérémonie de musiques des films de Lelouch, qui a reçu un Valois un peu spécial cette année, le Valois d'honneur. Attention, c'était pas n'importe quoi, Francis Lai, le compositeur, est venu notamment chanter, en duo avec Nicole Croisille, le fameux "Chabadabada" d'Un Homme et une femme. Maintenant, je vous donne les lauréats, quand même.
-Valois du Film : Illégal, de Olivier Masset-Depasse
-Valois de l'Acteur : Youssouf Djaro, pour Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun
-Valois de l'Actrice : Samia Meziane, pour Le Voyage à Alger, de Abdul Karim Bahloul (on ne l'a pas vu, on espère que c'est un film qui sortira en France)
-Valois de la Mise en scène : Michel Leclerc, pour Le Nom des gens (celui-là non plus, on a pas pu le voir... Et oui, deux heures avant, la séance était déjà complète)
-Valois du Public : Le Nom des Gens, de Michel Leclerc
-Valois Magelis (jury composé d'étudiants des écoles de l'image basées sur Angoulême) : Les Signes Vitaux, de Sophie Deraspe
-Valois René Laloux (récompensant un des dix courts-métrages en compétition) : Madagascar, carnet de voyages, de Bastien Dubois.
Une très belle cérémonie de remise des prix pour un festival pour l'instant petit, la musique était une très bonne idée. Espérons qu'il soit reconduit l'année prochaine, comme le voudraient Dominique Besnehard, Marie-France Brière, Patrick Mardikian et toute l'équipe du festival.
Attention, le festival n'est pas tout à fait fini, il y a encore la projection du film de clôture, ce soir, Des Hommes et des Dieux, le dernier Xavier Beauvois.
Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Les Signes Vitaux, de Sophie Deraspe
Mais vous me connaissez, j'ai trouvé un point noir à ce film : très, très, très -trop...!- lent. En même temps, c'est vrai que dans ce genre de services, c'est pas très animé, le film reproduit donc la réalité, mais quand même... Et à la fin, tout d'un coup, une voiture qui se retourne, et ça, ça fai tun choc, après avoir passé une heure et demie très planantes... Mieux vaut éviter de le visionner dans un état comme le mien, c'est à dire un troisième jour de festival, là où t'es super fatigué!
Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Belle Epine, de Rebecca Zlotowski
En discutant avec des gens entre deux séances, il est sorti que Léa Seydoux, l'actrice principale de Belle Epine, était absolument géniale. Honnêtement, c'est pas mon avis. Elle joue bien, c'est vrai, mais déjà, je n'ai pas trouvé le film bien. C'est l'histoire de Prudence, 16 ans, solitaire, et qui pour faire comme tout le monde, va aller de plus en plus souvent sur le circuit sauvage de Rungis, là où se retrouvent la nuit des deux roues pour des courses. Bon, ba encore un film sur l'adolescence. Encore un film auquel je n'ai pas accroché. C'est peut-être juste le sujet qui me branche pas trop. Franchement je sais pas trop quoi dire, parce que si je ne l'ai pas aimé, je peux pas non plus dire que je l'ai détesté. Ça ne m'a rien fait. La musique mérite quand même qu'on en parle, parce que elle est vraiment bien.
Petite info : chaque film de la compétition était précédé d'un court-métrage d'animation, dont nous n'avons pas parlé jusqu'à présent, mais je tiens quand même à dire que Logorama, présenté avant Belle Epine, était très sympa. On est dans une ville habitée par des personnages de pub, genre des bibendum Michelin, le garçon d'Haribo, de Pringles, l'apparition de Géant Vert... La ville elle même est remplie de logos de marques en tout genre, et là il y a une course poursuite, enfin bref, si Belle Epine ne m'a pas plu, le court-métrage, si !
vendredi 27 août 2010
Festival du film francophone d'Angoulême, Avant-première : Donnant, donnant d'Isabelle Mergault.
Festival du film francophone d'Angoulême, Focus Coline Serreau : Chaos.
Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Pieds Nus sur les limaces, de Fabienne Berthaud
Le film mêle à la fois la comédie, il y a des moments à mourir de rire, la discussion avec les beaux-parents, par exemple, et le drame. Il y a des moments où la tension monte d'un coup, je crois que ça me l'a fait deux fois, c'était assez impressionnant ! Pour l'instant, le film en compétition qui m'a le plus plu, sans aucun doute. Drôle, touchant... Un vrai petit bijou ! On a bien fait d'attendre une heure et demie devant la salle pour rentrer dans la salle ! J'irais peut-être même le revoir à sa sortie en salle, sait-on jamais...
Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Les 7 jours du Talion, de Podz
Personnellement, je me disais on va avoir le droit à des scènes de torture pendant 2 heures, ça va être très dur pour mon estomac... Mais, heureusement pour nous, le film joue énormément sur la psychologie des personnages. On voit bien que Hamel n'est pas forcément tout le temps très enthousiaste -qui le serait ?-, qu'il passe le plus clair de son temps dehors, à se promener, à réfléchir. On ne reste pas pendant 2 heures dans le chalet où Hamel a emmené Lemaire, une grande part du film est consacrée à l'enquête, mais surtout à la relation de Hamel avec un inspecteur. Je dirais donc que le travail sur la psychologie des personnages est plutôt réussi. Le personnage principal est assez différent au début et à la fin des 7 jours.
Je tiens quand même à préciser un très gros hic. Je me suis surprise moi-même quand je me suis fait cette réflexion. Au bout d'une heure et demie, alors que certaines personnes dans la salle ont trouvé une très grande tension au film, j'ai commencé à me demander quand ça finissait. J'en avais un peu marre. Et c'est vraiment dommage parce que c'est le détail qui gâche tout. Mais c'est mon point de vue, et peu de personnes le partageaient, dans la salle. A vous de voir.
jeudi 26 août 2010
Festival du film francophone d'Angoulême, Bijoux Pathé : Les Mauvais coups, de François Leterrier
Festival du film francophone d'Angoulême, Soirée Coline Serreau : Chorale et La Belle Verte
Très agréable donc à écouter avec en bonus la présentation de chaque morceau par Coline Serreau (qui dirige et chante dans cette chorale). Un très bon et beau spectacle.
Après le spectacle, nous avons pu interviewer quelques membres de cette chorale... (site ici)
Film à voir donc !
Festival du film Francophone d'Angoulême, compétition : Moloch Tropial de Raoul Peck
Images Google
Festival du film francophone d'Angoulême : Petites interviews au cocktail d'ouverture...
Bruno Cras, journaliste à Europe 1, y tient la chronique cinéma. Cette année il fait partie du jury et répond à nos questions. "Déjà, je voulais vous dire que je ne suis pas ici qu'en tant que membre du jury, je suis avant tout journaliste, et c'est moi qui couvre le festival pour Europe 1 (partenaire du festival)". Quelle est l'ambiance au sein du jury ? "Nous ne sommes sur Angoulême que depuis aujourd'hui, et nous n'avons pour l'instant pas vu de film ensemble, mais pour l'instant tout se passe bien". C'est la première fois que vous êtes juré dans un festival de films ? "Non, ça me connaît! J'ai déjà été juré à Cognac, à La Réunion, ou encore à St Tropez..." Vous connaissiez ce festival avant cette année ? "J'en avais entendu parler par Dominique Besnehard, et c'est une joie d'y participer cette année." Qu'avez-vous pensé du Bruit des Glaçons, de Bertrand Blier ? "Je l'ai vu en juin, et j'ai beaucoup aimé. C'est risqué, culotté, osé, de parler comme ça du cancer, qui est un sujet d'actualité, si on veut. Blier réussit à faire de ce film un film à la fois noir, tendre, drôle et étrange, et ça parce que Blier est quelqu'un qui croit au fond de lui que le cancer sera une maladie qui dans une dizaine d'années pourra être guérie assez facilement. Il avait déjà ce projet depuis plusieurs années." Dernière chose, nous avons trouvé que le film avait un côté théâtre, au niveau des dialogues, du jeu des acteurs. "Je pense qu'on peut dire ça, oui. Blier a écrit des vrais dialogues pour ce film, quelque chose de profond. Et ce n'est pas le cas de tous les films, croyez-moi !".
Festival du film francophone d'Angoulême, Film d'ouverture : Le bruit des glaçons, de Bertrand Blier
Festival du film francophone d'Angoulême, Focus Coline Serreau : Pourquoi pas !
Franchement, j'ai bien rigolé devant ce 2e film de Coline Serreau. On rit de Fernand, l'homme au foyer qui engueule ses compagnons quand ils laissent traîner leurs vêtements par terre, on rit de Louis, le naïf, l'insouciant, et on rit d'Alexa, condamné à relire toujours le même livre à une mémé dure de la feuille. Quelques scènes pourraient même être tirées d'une pièce de Ionesco ! Bref, un film pas déjanté mais presque, pour oublier un peu l'horreur du film qu'on venait de voir, Illégal...
mercredi 25 août 2010
Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Illégal, de Olivier Masset-Depasse
Ce film primé à Cannes par la Quinzaine des Réalisateurs dénonce avec force la dure réalité de la situation des immigrés. C'est dur de se dire ce que peuvent vivre des gens, qui sont avant tout des êtres humains. Tout ça dans un pays "évolué"... C'est fou toutes les violences dont ils peuvent être victimes. Et il n'y a pas qu'eux. Le film s'intéresse aussi aux personnes qui travaillent dans ces centres. Nécessité d'un travail, mais, aussi, -hélas !-, le véritable sentiment de faire le bien. Un film dur, coup de poing. Tous ces éléments servis par un mouvement de caméra tantôt lent, tantôt très "à l'épaule et vas-y que j'coure !".
mardi 24 août 2010
Surprise !!
Les vidéos seront postées sur le blog -bien sûr- mais aussi sur la chaîne Youtube du blog que vous pouvez retrouver ici.
lundi 23 août 2010
Tamara Drewe, de Stephen Frears
Jessica Barden, à gauche
jeudi 19 août 2010
Les Witches
Les Witches, c'est un ensemble musical. Leur truc, c'est la musique ancienne, oubliée. Ainsi, ce premier album, dont je vous parle, c'est l'enregistrement de ce qui était au 17e siècle en Angleterre un livre de danse, dans lequel un homme avait rassemblé des airs populaires. Je l'ai réécouté il y a pas longtemps, en fait, parce que j'ai entendu une de ces mélodies dans un épisode des Tudors ! Voilà ce qui m'y a refait penser. Donc, je disais, les Witches, un groupe de musiciens, une violoniste, une flutiste et percussionniste, un claveciniste, une guitariste et une violiste. A eux peuvent s'ajouter des chanteurs, ou des musiciens en plus, pour certains morceaux.
C'est de la musique très agréable à écouter, les musiciens font un vrai travail d'improvisation, puisque le principe, c'est on répète plein de fois la même mélodie, mais à chaque fois, on la change un peu, on ajoute un instrument... C'est différent à chaque fois. Un peu à la manière - vous pardonnerez le rapprochement, peut-être un peu brutal -, avec la musique électro, cette "boucle", toujours semblable et pourtant toujours différente...
D'autres albums aussi, un consacré à un manuscrit flamand datant de 1599, le Manuscrit Susanne Van Soldt. Un album avec des voix, Bara Faustus' Dreame. Et récemment, leur petit dernier, un album consacré à l'orgue mythique d'un château, le Frederiksborg, au Danemark. Je n'ai pas encore écouté ce dernier. Et en concert - pour ma part, c'était dans une abbatiale magnifique -, franchement ça vaut le coup !
Si vous n'êtes pas forcément habitué à écouter de la musique "classique", je pense qu'il vaut mieux commencer par leur premier, dont j'ai déjà parlé (Nobody's Jig), qui à mon avis est plus accessible, bien que beaucoup de monde doit être en mesure d'apprécier leurs autres albums également. Bon voyage dans le passé !
Site Officiel des Witches
Écoute gratuite ici
John Santerineross
John Santerineross est un photographe qui a aussi fait plusieurs court-métrages. Son art est largement inspiré de la culture gothique, entre la douceur d'une corps blanc et nu et l'horreur du sang et du masochisme. Tantôt chastes, tantôt dévergondées, John Santerineross photographie essentiellement des femmes aux pauses suggestives dont les regards sont vides de joie, alternant plutôt entre le désespoir et la rage. Parfois gores et souvent aux couleurs ternes voir même absentes, ses photos ne sont pas pour autant dénudées de charmes et de beauté.
..
Mais qui sont ces femmes ? Pourquoi sont-elles si présentes, et dans quel but sont-elles photographiées ? Peut-être incarnent-elles les fantasmes de chacun et les idées sales et saugrenues qui parfois germent dans notre tête mais que jamais nous n'avouons. Peut-être que John cherche tout simplement à révéler la facette sombre et bestiale que chaque être porte en lui. Alors, d'après vous, y est-il arrivé ?..
Voici quelques uns de ses court-métrages (Attention, âmes sensibles s'abstenir) :
Björk, la petite fée islandaise
Björk Guðmundsdóttir est une musicienne, chanteuse, compositrice et actrice islandaise, née le 21 novembre 1965 à Reykjavik. Il est difficile de la faire entrer dans une catégorie musicale précise : électro-pop, pop underground, pop expérimentale ou indépendant sont autant de qualificatifs qui peuvent lui être attribués. Sa musique est, de son propre aveu, profondément ancrée dans la pop, mais Björk a su en repousser les limites.
Björk grandit en Islande aux côtés de sa mère, dans une communauté hippie. Dès l'âge de cinq ans, elle est inscrite au Barnamúsíkskóli Reykjavíkur, une école de musique où elle apprend le piano et la flûte et découvre de grands compositeurs classiques comme Stockhausen, Mahler ou Debussy.
Björk enregistre son premier album à l'âge de 11 ans, durant l'été 1977. L'album, simplement intitulé Björk, est tiré à quelque 5 000 exemplaires, et devient un grand succès et disque d'or en Islande, dans lequel on retrouve des reprises Islandaises et quelques compositions de Björk. L'adolescence de Björk est marquée par son appartenance à un grand nombre de groupes locaux. On retiendra principalement Tappi Tikarrass, seul groupe de ses toutes jeunes années à avoir laissé une trace discographique : l'album Miranda. Elle fonde également un groupe uniquement composé de filles, Spit and Snot où l'on peut la voir les sourcils rasés, ainsi que le groupe Exodus où la musique est plus influencée vers le jazz.
En 1993, Björk part s'installer à Londres pour y enregistrer son premier album solo, Debut avec l'aide de Dom T, DJ anglais. Elle travaille en collaboration avec Nellee Hooper, producteur de Massive Attack. De leur collaboration, naît le titre Human Behaviour, le premier succès international en solo de Björk. L'album est bien reçu, tant par la critique que par le public. Björk obtient des prix dès ce premier album, comme le Brit Award de la meilleure nouvelle artiste internationale féminine. Debut contient plusieurs titres qu'elle avait écrits durant son adolescence. Après la parution de l'album, Björk entame une nouvelle tournée mondiale, lançant ainsi un rythme de travail qu'elle n'a jamais abandonné jusqu'à ce jour : un album, une tournée.
La première chose qui frappe en écoutant Björk, outre sa voix puissante, c'est cette façon très étrange de scander les syllabes, particularité qui semble provenir directement de la tradition musicale médiévale islandaise, les fameux « rímur », chorales exclusivement masculines.
Mais il faut aussi tenir compte des influences reggae, roots, dub et rocksteady, qui transparaissent dans ses lignes mélodiques. Le principe que retient Björk est en effet la juxtaposition de références d'origines fortement éloignées.
Debut (1993)
Post (1995)
Telegram (1996) - album de remixes
Homogenic (1997)
Selmasongs (2000) - B.O. du film Dancer in the dark
Vespertine (2001)
Medúlla (2004)
Drawing Restraint 9 (2005) - B.O. du film éponyme
Volta (2007)
Source : Wikipédia.
Note personnelle : Björk est l'une de mes artistes préférées. Chacune de ses chansons raconte un rêve ou une histoire. Avis aux amateurs de bizarreries, rendez-vous dans un monde étrange dont seule Björk a la clé.
Les meilleures sorties ciné de l'année
-Les Derniers jours du monde, A. et J.M. Larrieu. Film d'anticipation adapté d'un roman d'anticipation. Robinson habite Biarritz. Un mystérieux virus menace la planète. Panique générale. Sauf chez Robinson, qui ne pense qu'à sa maîtresse Lae, qui a disparu. Le voilà donc qui part arpenter le sud de la France et l'Espagne, à l'inverse de toute la population. Il veut l'oublier, mais en même temps il la recherche. A errer ainsi sur les routes, il croise la mort partout. Une explosion, des empoisonnements lors d'une fête décadente... Et notre Robinson qui continue son périple, envers et contre tout. Le thème du désir est omniprésent dans ce film. De toute façon, on risque fort de mourir, alors profitons de la vie! Sans les nombreuses femmes qui "ponctuent" l'épopée de Robinson, où celui-ci en serait-il ? Mathieu Almaric très bon, comme à son habitude, mais surtout une Catherine Frot très convaincante dans un rôle un peu différent. Et puis, magnifiques paysages! Je sais qu'il va passer sur Canal+ mardi prochain, alors, si vous pouvez, ne le manquez sous aucun prétexte !
-Le Mariage à Trois, J. Doillon. L'article ici.
-Chloé, A. Egoyan. Chloé, prénom sympa, non ? Pas là, en tous cas. Un peu bizarre de voir dans le rôle de cette escort-girl la jeune Amanda Seyfried, que j'avais déjà vue dans Mamma Mia. Changement total de registre! La voilà embauchée par Catherine (Julianne Moore), qui a des doutes quant à la fidélité de son mari (Liam Neeson). Chloé doit séduire celui-ci, pour voir si il serait capable de tromper sa femme. Le problème, c'est que la situation échappe complètement à Catherine. Chloé mène la danse, elle raconte les pires des choses à Catherine, qui est bien forcée de s'abandonner. Pour son plus grand malheur et celui de son couple et de sa famille en crise... Honnêtement, le film m'a tenue en haleine, il y a pas mal de choses auxquelles je ne m'attendais pas. La vraie motivation de Chloé à détruire le mariage de Catherine, par exemple. Mais assez parlé, je vous laisse la surprise!
-Que d'hésitations sur ce cinquième film. La Comtesse (J. Delpy) ? La Route (J. Hillcoat) ? Disgrace (S. Jobbs) ? Tous d'un genre différent. Finalement, je me suis tournée vers un film passé plutôt inaperçu. La Reine des Pommes, de Valérie Donzelli. Une comédie musicale sur des chansons de Benjamin Biolay. Adèle (Valérie Donzelli, parfaite) s'est faite larguer par son petit copain. Encore une histoire de rupture ? Oui, mais qu'est-ce qu'on rigole. Un petit film français, drôle, pétillant, acidulé... Et voilà qu'Adèle, après X jours à pleurer comme une madeleine dans sa chambre, sort enfin dans Paris, où elle rencontre tour à tour un étudiant (Pierre), un inconnu (Paul), et un homme marié, BCBG, avec enfant. Et comment il s'appelle ? Jacques, bien sur! Ces trois là plus le petit copain du début tous joués par le même acteur, Jérémie Elkaïm. Comme quoi un très petit budget (caméra dv, format 4/3, seconds rôles tenus par des amis), peut faire passer un très bon moment !
mercredi 18 août 2010
Emilie Autumn and the Bloody Crumpets
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Emilie Autumn cultive son propre monde, aussi bien en musique avec ce qu'elle appelle le « Violindustrial » (une contraction entre violon et industriel) ou « Victoriandustrial » (une contraction entre Victorian et Industrial) que dans sa façon de s'habiller. Elle crée elle-même ses vêtements et possède sa propre marque de vêtements, la WillowTech House qu'elle a ouvert avec l'une de ses amies. Emilie Autumn est actuellement en train de mettre la touche finale aux illustrations de son Gothic children's book for adults only : The Alphabet Book of X-Boyfriends.
Emilie Autumn a écrit un roman qui se nomme The Asylum : For Wayward Victorian Girls sera disponible sur les tablettes d'ici quelques mois d'après l'artiste elle-même. Ses fans se nomment les Bloody Muffins ou "Plague Rats" et font partie de la Bloomer Brigade.
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1997 : On A Day... (Classical Violin Debut)
2001 : Chambermaid (EP)
2001 : By The Sword (EP)
2003 : Enchant
2006 : Opheliac (EP)
2006 : Opheliac
2006 : Your Sugar Sits Untouched (Poetry Book & CD)
2007 : Liar/ Dead is the New Alive (EP)
2007 : Laced - Unlaced
2007 : A Bit O' This & That
2007 : Enchant (Réedition)
2008 : 4 O'Clock
2008 : Girls Just Wanna Have Fun & Bohemian Rhapsody (EP)
2009 : The Opheliac Companion (Behind The Scenes)